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Rapport du GIEC : les informations principales

Rapport du GIEC : les informations principales

La publication du Rapport du GIEC 2021 porte sur les fondements physiques du dérèglement climatique. Cette publication a soulevé des réactions très fortes en raison de son contenu. Il montre la nécessité d’actions fortes et immédiates pour contenir le réchauffement dans la limite de 1.5°.

Pour mieux comprendre l’état des connaissances scientifiques et de la compréhension physique sur le climat dont nous disposons aujourd’hui, nous vous proposons de lire un article de qualité publié sur par le média en ligne français Bonpote.

> Pour accéder à cet article

 

 

16.09.2021 Conférence publique à Essertines-sur-Rolle

16.09.2021 Conférence publique à Essertines-sur-Rolle

La participation à cette conférence requiert le certificat COVID. Pour celles et ceux qui n’en sont pas détentrices ou détenteurs, cette conférence sera diffusée également sur Zoom. Vous trouvez ci-dessous les renseignements nécessaires pour vous connecter – la visioconférence sera ouverte dès 19:30.

Lien pour Zoom | ID de la réunion : 697 731 7095 | Code secret : moimeme

Alors que la pandémie occupait les discussions et les médias depuis plus d’une année, les inondations catastrophiques et les incendies survenus sur tous les continents ainsi que la récente publication du nouveau Rapport du GIEC ont remis la thématique du changement climatique sur le devant de l’actualité. 

Dans ce contexte, le Réseau climat et biodiversité Essertines-sur-Rolle et environs (RCBEE), vous propose avec le soutien de la Municipalité une conférence sur les conséquences pour nous, pour notre région, des changements climatiques.

Jeudi 16 septembre, à 20h00 à la Grande salle d’Essertines-sur-Rolle

 

Léonard Schneider

 

La conférence débutera par une présentation de Léonard Schneider, climatologue et collaborateur de la Prof. Martine Rebetez à l’Université de Neuchâtel.

Sa présentation dressera l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les changements climatiques.

Après avoir passé en revue les causes, les principaux changements observés et les scénarios pour le futur, il détaillera les conséquences les plus marquantes dans le contexte suisse – et donc pour notre région – pour l’agriculture, les forêts, la sécurité des infrastructures, etc.

Finalement, il abordera les moyens d’action face aux enjeux climatiques actuels.

Son exposé sera suivi d’une brève intervention de Maxime Schumacher, garde-forestier et membre de la direction du groupement forestier AGFORS.

Ensuite une large place sera laissée à vos questions.

> Télécharger le flyer

Une expérience enrichissante et communautaire : faire vivre un verger haute-tige !

Une expérience enrichissante et communautaire : faire vivre un verger haute-tige !

Un magnifique projet de verger haute-tige à Essertines-sur-Rolle est né au sein de notre réseau. Et il peut vous concerner, vous pouvez y participer et même y contribuer financièrement ! Une séance d’information du 8 juin a réuni sur place plus de 20 personnes qui souhaitent s’engager durablement dans ce projet. Des débuts prometteurs ! Pour en savoir plus sur ce projet >    
Vous envisagez de poser des capteurs solaires photovoltaïques ?

Vous envisagez de poser des capteurs solaires photovoltaïques ?

Vous pensez un jour poser des capteurs photovoltaïques pour produire de l’électricité sur votre toit ? Ou dans votre jardin ? Vous étudiez un projet dans ce but ?

Quel que soit l’état de vos réflexions, n’hésitez pas à prendre contact avec nous par courriel.

Nous serions heureux de vous rencontrer pour évoquer avec vous les projets de notre réseau dans le domaine de l’énergie. Notamment car nous avons l’intention de promouvoir l’autoconsommation aussi au plan local, de faciliter les investissements des particuliers par des actions d’achats groupés, ou encore de créer une coopérative de producteurs locaux d’électricité afin de faciliter la commercialisation de vos surplus à des conditions plus intéressantes.

Prendre contact avec nous ne constitue pas un engagement particulier de votre part. Simplement, une occasion d’échanger avec des personnes intéressées par ces thématiques ici à Essertines-sur-Rolle ou dans les villages environnants.

 

2020, année la plus chaude à égalité avec 2016

2020, année la plus chaude à égalité avec 2016

En décembre, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait déjà que 2020 serait l’une des trois années les plus chaudes jamais observées. Le programme Copernicus, qui gère les satellites européens d’observation de la Terre, vient préciser le diagnostic. Son bilan: 2020 se range ex æquo avec 2016 pour ce qui est des températures globales. En Europe, c’est même l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Pourquoi on en parle. Vous avez l’impression de voir revenir la même actualité tous les quelques mois? Nous aussi. Le constat est sans appel: notre planète voit ses températures moyennes monter. Depuis 2011, elle a même connu sa décennie la plus chaude depuis le début des observations.

Un réchauffement hétérogène. Lorsqu’on dit que la planète est sur la trajectoire d’un réchauffement de +3°C d’ici la fin du siècle, on raisonne le plus souvent à l’échelle globale. Mais dans les faits, ce réchauffement est hétérogène, certaines zones géographiques voient leurs températures moyennes augmenter plus vite que d’autres. En Suisse, il est par exemple deux fois plus rapide que la moyenne mondiale.

  • A cet égard, 2020 marque pour le vieux continent un triste record: l’année a été 1,6°C plus chaude en Europe que sur la période de référence 1981-2010.

  • En Europe, l’hiver 2020 a même été 1,4°C plus chaud que l’hiver 2016.

  • Et ce n’est pas la région la plus durement touchée. A titre de comparaison, en Sibérie du nord et en Arctique, les températures moyennes annuelles sont même 6°C plus élevées que sur la période 1981-2010.

Des phénomènes météorologiques cycliques, tels qu’El Niño ou son pendant opposé La Niña peuvent aussi influencer les températures locales. 2016 était marqué par un fort épisode El Niño favorisant le réchauffement des eaux de surface. 2020, au contraire, a connu un épisode La Niña qui tend à faire diminuer les températures moyennes. Et malgré tout, 2020 a été, en moyenne, aussi chaude que 2016.

La concentration en CO2. En 2020, les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines ont certes légèrement décru en 2020 du fait de la pandémie. De quoi ralentir l’augmentation, mais cela reste insuffisant: la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint son maximum en mai 2020 avec 413 ppm (parties par million).

 

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Vincent-Henri Peuch, directeur du service de surveillance de l’atmosphère de Corpernicus, a indiqué dans un communiqué:

«La concentration en CO2 a moins augmenté en 2020 qu’en 2019, mais il ne faut pas s’en satisfaire trop vite. Jusqu’à nous atteignons la neutralité carbone, le CO2 va continuer de s’accumuler dans l’atmosphère, où il aggravera le changement climatique.»

Les autres signes à suivre. Symptôme le plus évident du réchauffement climatique, la hausse des températures n’est évidemment pas le seul. Fin 2020, l’OMM dévoilait un site de présentation des principaux indicateurs du changement climatique, et leur état en 2020.

  • Les niveaux de gaz à effet de serre, souvent décomptés en tonnes d’équivalent CO2, mais le CO2 n’est pas le seul: y figurent aussi le méthane CH4 ou le N2O.

  • La survenue d’événements climatiques extrêmes: feux de forêt, inondations, sécheresses, vagues de chaleur, vagues de froids, et tempêtes voire ouragans ou cyclones.

  • Les épisodes de vagues de chaleur océanique, qui causent des ravages en matière de biodiversité marine. Ce sont en effet les océans qui absorbent, à 90%, l’excédent de chaleur accumulé par la Terre.

  • Le niveau de la mer, qui croît en moyenne de 3mm par an.

  • La masse des glaciers sur Terre,

  • L’étendue saisonnière des mers de glace (par exemple en Antarctique et en Arctique),

  • Et enfin le niveau d’acidification des océans, conséquence directe de leur absorption d’une partie de l’excédent de CO2. Ce phénomène présente de grands risques pour les écosystèmes marins, par exemples les coraux.

[Source : heidi.news]

Coût de l’énergie solaire

Coût de l’énergie solaire

C’est en augmentant l’efficacité des panneaux solaires, qu’il est possible d’augmenter la production d’électricité d’un panneau. Une nouvelle version avec du pérovskite/silicone fait grimper le rendement de 17% à 29,15%.

En diminuant de 89% en 10 ans, l’électricité solaire est devenue la source d’électricité la plus abordable.

 
Le réchauffement est plus marqué en Suisse qu’en moyenne mondiale

Le réchauffement est plus marqué en Suisse qu’en moyenne mondiale

La température moyenne a gagné près de 2 degrés en Suisse depuis l’ère préindustrielle, selon un rapport publié lundi. Et sans des mesures contre le réchauffement, elle pourrait encore bondir de 4,8 à 6,9 degrés d’ici 2100, avec de multiples conséquences préoccupantes.

Le rapport « Changements climatiques en Suisse – Indicateurs des causes, des effets et des mesures » de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) fait le point sur le réchauffement. Il constate que la hausse moyenne de température en Suisse est deux fois plus élevée que la moyenne mondiale. Les conséquences, elles, se manifestent par des vagues de chaleur plus fréquentes et un fort impact sur la nature et la santé humaine.

Les cinq années les plus chaudes de la série de mesures dont on dispose (1864-2019) ont toutes été enregistrées après 2010.

Encore et toujours le CO2

Le réchauffement climatique mondial est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre libérées par les activités humaines, rappelle le document. En Suisse, les émissions de CO2 ont été multipliées par six entre 1900 et 2018. Elles ont légèrement diminué depuis 2005 et s’élevaient à 46,4 millions de tonnes d’équivalents CO2 en 2018. Mais cette valeur n’inclut pas l’impact global de la consommation suisse. En 2015, environ 70% des émissions de gaz à effet de serre ont été générées à l’étranger.

Les changements climatiques sont particulièrement visibles sur les glaciers, qui reculent depuis plus de 100 ans. Ces dix dernières années, ils ont perdu tous les ans 2% de leur masse. Il est probable que d’ici la fin de ce siècle, il ne restera plus que de rares vestiges de glaciers dans l’espace alpin.

La température des lacs et des cours d’eau suisses augmente également. Dès que l’eau dépasse les 25 degrés, certaines espèces de poissons comme les ombres et les truites de rivière sont en danger. Les vagues de chaleur des étés de 2003, de 2015 et de 2018 ont entraîné la mort de nombreux spécimens.

Toujours plus de printemps précoces

Le monde végétal est lui aussi soumis à forte pression. Dans tout le pays, des espèces telles que le cerisier bourgeonnent de plus en plus tôt, et sont plus vulnérables aux gelées tardives. En Suisse, entre 1951 et 2019, un début de printemps « très précoce » a été enregistré pour neuf années, dont sept depuis 1990.

Les vagues de chaleur, toujours plus fréquentes, ont un impact direct sur la santé humaine. Durant la canicule de 2003, 975 décès supplémentaires ont été enregistrés en Suisse entre juin et août. Une surmortalité a également été observée lors des canicules de 2015 et de 2018, cependant moins forte qu’en 2003.

Scénario pessimiste et scénario optimiste

Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre poursuivent leur hausse, la température moyenne en Suisse pourrait augmenter, d’ici à 2100, de 4,8 à 6,9 degrés par rapport à l’ère préindustrielle, selon le rapport. D’après ce scénario pessimiste, les précipitations estivales moyennes pourraient diminuer de 25% d’ici au milieu du 21e siècle et jusqu’à 40% d’ici la fin du siècle.

Mais avec des mesures efficaces de protection du climat, le réchauffement moyen pourrait être contenu entre 2,1 et 3,4 degrés. Cela permettrait d’éviter près de la moitié des conséquences possibles liées au climat en Suisse d’ici à 2060 et près des deux tiers d’ici à 2100. 

 

 

 

Le solaire est devenu l’électricité la moins chère de l’histoire

Le solaire est devenu l’électricité la moins chère de l’histoire

Selon l’Agence internationale de l’énergie, le courant photovoltaïque est désormais moins coûteux que le charbon ou le gaz. Pionnière dans cette technologie, la Suisse tente de rattraper son retard en capacité de production.
Cachée dans les annexes du rapport 2020 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’information n’a pas échappé aux observateurs attentifs: jamais encore une source d’électricité n’avait été aussi peu coûteuse que l’énergie solaire.

Selon les dernières estimations de l’organisation, publiées à la mi-octobre, le coût de revient de ce courant est descendu jusqu’à 2 centimes par kilowattheure. C’est bien moins que celui du charbon ou du gaz. Moins que toutes les sommes observées à ce jour dans l’histoire de l’énergie.

Plus cher en Suisse

Les montants varient beaucoup en fonction de l’exposition des sites, mais aussi des politiques publiques appliquées. Selon Martial Genolet, responsable de la ligne d’affaire du solaire chez Romande Energie, c’est par exemple au Portugal que des records sont actuellement établis. Des centrales y sont posées au sol pour des coûts qui se révèlent inférieurs au chiffre articulé par l’AIE.

«Au niveau mondial, le coût de l’énergie solaire a chuté d’environ 90% ces dix dernières années, estime l’expert. En Suisse, la baisse est d’environ 75%. Aujourd’hui, il faut compter en tout cas 12 à 18 centimes le kWh pour une toiture sur une villa. Sur un bâtiment industriel, le montant peut descendre à 6 à 7 centimes, car il y aura des économies d’échelle.»

Le prix des panneaux photovoltaïques (PV) s’est effondré durant la dernière décennie. Le subventionnement massif de l’Allemagne et une politique de vente agressive de la part de la Chine l’ont tiré vers le bas. Il en a découlé un mouvement de faillites sans précédent chez les fabricants européens de modules PV.

De nouvelles pistes étudiées

Le Vieux-Continent cherchent d’ailleurs à réactiver une filière industrielle. La start-up de l’EPFL Isolight, qui a mis au point des panneaux générant un meilleur rendement énergétique, suscite beaucoup d’espoir. Ancien géant mondial des scies à silicium, le Bernois Meyer Burger tente aussi de percer dans la fabrication de panneaux PV. Il a décidé de renoncer au marché chinois, accusé de copier sans vergogne les innovations. 

«Ces initiatives pourraient bénéficier du fait que la part du transport devient toujours plus importante dans le prix du module, analyse Lionel Perret, directeur associé du bureau d’ingénieur Planair et délégué suisse à l’AIE. Il faut imaginer qu’aujourd’hui, en Suisse, ce module ne représente que 10% du coût d’installation sur une toiture.»

 Les surfaces supérieures des bâtiments représentent à l’heure actuelle le principal support des panneaux en Suisse. D’autres pistes sont toutefois étudiées signale Martial Genolet: «Des projets pilotes sont actuellement menés, par exemple dans des vignes dans le sud de la France. Des panneaux spécifiques sont déployés sur les cultures. Ils permettent de les protéger quand l’ensoleillement est trop fort et produisent en parallèle de l’électricité. Avec le réchauffement climatique, c’est une voie très intéressante.» Des panneaux verticaux, par exemple chez des agriculteurs, représentent une alternative prometteuse.

Leader technologique, élève très moyen

Ces dernières décennies, la Suisse a beaucoup contribué au développement du photovoltaïque. Elle a davantage tardé à en exploiter le potentiel. Selon un rapport publié en juillet par la Fondation suisse pour l’énergie, elle pointe aujourd’hui à la septième place européenne de la production d’énergie solaire. Comme elle génère peu de courant éolien, elle dégringole à la 24e place si l’on considère tout le bouquet des nouvelles énergies renouvelables qui ne comprend pas l’hydraulique.

Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il va falloir mettre les bouchées doubles. Plus précisément les multiplier par 20, selon Swissolar. D’après les calculs de l’organisation faîtière de la branche, il faudra être à même de générer 50 gigawatts de courant solaire pour compenser le nucléaire et le fossile. Les capacités actuelles en assurent 2,5, satisfaisant un peu moins de 4% de la consommation suisse.

«Le gros problème, constate Roger Nordmann, président de Swissolar, ce sont toutes les solutions qui ne sont pas destinées à l’autoconsommation. Il faut absolument que l’agriculteur qui met des modules sur sa toiture, que les hangars recouverts puissent bénéficier d’un meilleur retour sur investissement.» Une initiative parlementaire est en traitement pour augmenter la rétribution unique versée aux propriétaires qui ne bénéficient pas de leur production.

Adoptée en septembre, la nouvelle loi sur le CO2 va également soutenir le photovoltaïque, «surtout en favorisant l’installation de pompes à chaleur dans les bâtiments», indique le conseiller national. C’est combinée avec des panneaux PV posés sur le toit que cette source d’énergie est la plus intéressante.» Les bénéficiaires potentiels devront toutefois prendre leur mal en patience puisque l’UDC et les activistes du climat ont lancé le référendum contre ce texte.

Développer de nouveaux modèles

«Il faut aller plus loin et revoir toute la philosophie du système, complète l’ingénieur Lionel Perret. A l’heure actuelle, le consommateur paie le même prix, que son courant vienne de Pologne ou du toit de son voisin.» Certains experts travaillent déjà sur des modèles de tarification en fonction de la provenance géographique de l’électricité.

La révolution solaire n’a donc pas encore connu son épilogue. Une révolution qui profite aussi à l’économie: depuis le début de la pandémie, indique Lionel Perret, l’installateur vaudois Helion a reconverti plusieurs personnes dans la pose de modules photovoltaïques pour faire face à la demande.

[Sources : Le Temps, 28.10.2020, Aline Bassin]

Le Royaume-Uni cessera de vendre des thermiques en 2030

Le Royaume-Uni cessera de vendre des thermiques en 2030

A la suite de consultations extensives avec les constructeurs automobiles, le premier ministre confirme que le Royaume-Uni cessera de vendre de nouvelles voitures et nouveaux utilitaires à essence et au diesel d’ici à 2030″, indique le communiqué de Downing Street. Cette décision pourrait avoir des conséquences au niveau européen, puisque le marché britannique absorbe tout de même près de 13% des exportations de voitures allemandes et près de 8% des françaises. En France, justement, l’échéance reste fixée à 2040.

Un point ne change pas : la vente des véhicules hybrides. Elle devrait toujours cesser en 2035. « Bien que cette année ait pris un cours très différent de celui que nous attendions, le pays regarde vers le futur et veut saisir l’occasion de reconstruire plus vert », a déclaré pour M. Johnson. Le Royaume-Uni promet donc une « révolution industrielle verte », avec en ligne de mire, l’accélération d’une filière verte qu’il veut créatrice d’emplois. En effet, le chef du gouvernement britannique a aussi présenté un plan « en dix points » qui a pour objectif de placer le pays parmi les bons élèves, voire à l’avant-garde, dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans ce programme, il est notamment question de la promotion des véhicules électriques, mais aussi des transports à hydrogène, du développement de l’éolien offshore et du nucléaire. Un ensemble de mesures censé « créer et soutenir » jusqu’à 250 000 emplois. D’ailleurs, l’interdiction des modèles thermiques devrait pouvoir contribuer à l’objectif du pays qui est d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

1,5 milliard d’euros pour accélérer le déploiement des bornes de recharge

Le coût de cette « révolution industrielle verte » est évalué à environ 13,4 milliards d’euros, dont 1,5 milliard pour accélérer le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques.

La France et l’Espagne se font ainsi dépassées dans la course à l’interdiction des motorisations diesels ou à essence. Cependant, la Norvège reste de loin la nation la plus stricte sur le sujet. Elle a prévu d’interdire la vente de véhicules thermiques dès 2025.

De son côté, l’ONG Greenpeace a salué l’interdiction des nouveaux véhicules essence et diesel comme « un tournant historique dans l’action pour le climat ». Elle regrette toutefois que Boris Johnson « reste fixé sur d’autres solutions spéculatives, comme le nucléaire et l’hydrogène provenant d’énergies fossiles »