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Vous envisagez de poser des capteurs solaires photovoltaïques ?

Vous envisagez de poser des capteurs solaires photovoltaïques ?

Vous pensez un jour poser des capteurs photovoltaïques pour produire de l’électricité sur votre toit ? Ou dans votre jardin ? Vous étudiez un projet dans ce but ?

Quel que soit l’état de vos réflexions, n’hésitez pas à prendre contact avec nous par courriel.

Nous serions heureux de vous rencontrer pour évoquer avec vous les projets de notre réseau dans le domaine de l’énergie. Notamment car nous avons l’intention de promouvoir l’autoconsommation aussi au plan local, de faciliter les investissements des particuliers par des actions d’achats groupés, ou encore de créer une coopérative de producteurs locaux d’électricité afin de faciliter la commercialisation de vos surplus à des conditions plus intéressantes.

Prendre contact avec nous ne constitue pas un engagement particulier de votre part. Simplement, une occasion d’échanger avec des personnes intéressées par ces thématiques ici à Essertines-sur-Rolle ou dans les villages environnants.

 

Coût de l’énergie solaire

Coût de l’énergie solaire

C’est en augmentant l’efficacité des panneaux solaires, qu’il est possible d’augmenter la production d’électricité d’un panneau. Une nouvelle version avec du pérovskite/silicone fait grimper le rendement de 17% à 29,15%.

En diminuant de 89% en 10 ans, l’électricité solaire est devenue la source d’électricité la plus abordable.

 
Le solaire est devenu l’électricité la moins chère de l’histoire

Le solaire est devenu l’électricité la moins chère de l’histoire

Selon l’Agence internationale de l’énergie, le courant photovoltaïque est désormais moins coûteux que le charbon ou le gaz. Pionnière dans cette technologie, la Suisse tente de rattraper son retard en capacité de production.
Cachée dans les annexes du rapport 2020 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’information n’a pas échappé aux observateurs attentifs: jamais encore une source d’électricité n’avait été aussi peu coûteuse que l’énergie solaire.

Selon les dernières estimations de l’organisation, publiées à la mi-octobre, le coût de revient de ce courant est descendu jusqu’à 2 centimes par kilowattheure. C’est bien moins que celui du charbon ou du gaz. Moins que toutes les sommes observées à ce jour dans l’histoire de l’énergie.

Plus cher en Suisse

Les montants varient beaucoup en fonction de l’exposition des sites, mais aussi des politiques publiques appliquées. Selon Martial Genolet, responsable de la ligne d’affaire du solaire chez Romande Energie, c’est par exemple au Portugal que des records sont actuellement établis. Des centrales y sont posées au sol pour des coûts qui se révèlent inférieurs au chiffre articulé par l’AIE.

«Au niveau mondial, le coût de l’énergie solaire a chuté d’environ 90% ces dix dernières années, estime l’expert. En Suisse, la baisse est d’environ 75%. Aujourd’hui, il faut compter en tout cas 12 à 18 centimes le kWh pour une toiture sur une villa. Sur un bâtiment industriel, le montant peut descendre à 6 à 7 centimes, car il y aura des économies d’échelle.»

Le prix des panneaux photovoltaïques (PV) s’est effondré durant la dernière décennie. Le subventionnement massif de l’Allemagne et une politique de vente agressive de la part de la Chine l’ont tiré vers le bas. Il en a découlé un mouvement de faillites sans précédent chez les fabricants européens de modules PV.

De nouvelles pistes étudiées

Le Vieux-Continent cherchent d’ailleurs à réactiver une filière industrielle. La start-up de l’EPFL Isolight, qui a mis au point des panneaux générant un meilleur rendement énergétique, suscite beaucoup d’espoir. Ancien géant mondial des scies à silicium, le Bernois Meyer Burger tente aussi de percer dans la fabrication de panneaux PV. Il a décidé de renoncer au marché chinois, accusé de copier sans vergogne les innovations. 

«Ces initiatives pourraient bénéficier du fait que la part du transport devient toujours plus importante dans le prix du module, analyse Lionel Perret, directeur associé du bureau d’ingénieur Planair et délégué suisse à l’AIE. Il faut imaginer qu’aujourd’hui, en Suisse, ce module ne représente que 10% du coût d’installation sur une toiture.»

 Les surfaces supérieures des bâtiments représentent à l’heure actuelle le principal support des panneaux en Suisse. D’autres pistes sont toutefois étudiées signale Martial Genolet: «Des projets pilotes sont actuellement menés, par exemple dans des vignes dans le sud de la France. Des panneaux spécifiques sont déployés sur les cultures. Ils permettent de les protéger quand l’ensoleillement est trop fort et produisent en parallèle de l’électricité. Avec le réchauffement climatique, c’est une voie très intéressante.» Des panneaux verticaux, par exemple chez des agriculteurs, représentent une alternative prometteuse.

Leader technologique, élève très moyen

Ces dernières décennies, la Suisse a beaucoup contribué au développement du photovoltaïque. Elle a davantage tardé à en exploiter le potentiel. Selon un rapport publié en juillet par la Fondation suisse pour l’énergie, elle pointe aujourd’hui à la septième place européenne de la production d’énergie solaire. Comme elle génère peu de courant éolien, elle dégringole à la 24e place si l’on considère tout le bouquet des nouvelles énergies renouvelables qui ne comprend pas l’hydraulique.

Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il va falloir mettre les bouchées doubles. Plus précisément les multiplier par 20, selon Swissolar. D’après les calculs de l’organisation faîtière de la branche, il faudra être à même de générer 50 gigawatts de courant solaire pour compenser le nucléaire et le fossile. Les capacités actuelles en assurent 2,5, satisfaisant un peu moins de 4% de la consommation suisse.

«Le gros problème, constate Roger Nordmann, président de Swissolar, ce sont toutes les solutions qui ne sont pas destinées à l’autoconsommation. Il faut absolument que l’agriculteur qui met des modules sur sa toiture, que les hangars recouverts puissent bénéficier d’un meilleur retour sur investissement.» Une initiative parlementaire est en traitement pour augmenter la rétribution unique versée aux propriétaires qui ne bénéficient pas de leur production.

Adoptée en septembre, la nouvelle loi sur le CO2 va également soutenir le photovoltaïque, «surtout en favorisant l’installation de pompes à chaleur dans les bâtiments», indique le conseiller national. C’est combinée avec des panneaux PV posés sur le toit que cette source d’énergie est la plus intéressante.» Les bénéficiaires potentiels devront toutefois prendre leur mal en patience puisque l’UDC et les activistes du climat ont lancé le référendum contre ce texte.

Développer de nouveaux modèles

«Il faut aller plus loin et revoir toute la philosophie du système, complète l’ingénieur Lionel Perret. A l’heure actuelle, le consommateur paie le même prix, que son courant vienne de Pologne ou du toit de son voisin.» Certains experts travaillent déjà sur des modèles de tarification en fonction de la provenance géographique de l’électricité.

La révolution solaire n’a donc pas encore connu son épilogue. Une révolution qui profite aussi à l’économie: depuis le début de la pandémie, indique Lionel Perret, l’installateur vaudois Helion a reconverti plusieurs personnes dans la pose de modules photovoltaïques pour faire face à la demande.

[Sources : Le Temps, 28.10.2020, Aline Bassin]

Le Conseil national adopte la révision totale de la loi sur le CO2

Le Conseil national adopte la révision totale de la loi sur le CO2

Le Conseil national a adopté le 10 juin la révision totale de la loi sur le CO2. Le Conseil des Etats a quant à lui adopté cette loi le 25 septembre 2020. La Suisse prélèvera une taxe sur les billets d’avion et l’essence coûtera plus cher. Le Conseil national a donné son aval mercredi à ces mesures destinées à compenser les émissions de CO2. Le dossier retourne au Conseil des Etats.

Après plus de 12 heures de discussions, la Chambre du peuple, qui avait coulé le projet en décembre 2018, a adopté par 135 voix contre 59 la révision totale de la loi sur le CO2. Elle a suivi en grande partie les propositions du Conseil des Etats.

Le plénum a retrouvé un esprit constructif et il a surmonté les blocages de 2018, a relevé Roger Nordmann (PS/VD). Depuis, les grèves pour le climat et le renouvellement du Parlement ont changé la donne. La nouvelle loi doit permettre à la Suisse de concrétiser ses engagements contre le réchauffement climatique dans le cadre de l’Accord de Paris, signé en 2015.

Cette loi est attaquée par un référendum qui a abouti.

Vols en avion taxés

Par 132 voix contre 56, le Conseil national a accepté la taxe incitative de 30 à 120 francs sur les billets d’avion. Celle-ci sera perçue sur tous les vols en partance de la Suisse, selon la distance parcourue et la classe de transport.

En seront exemptés les vols de transit, les vols effectués à des fins médicales et ceux destinés à des fins souveraines. L’UDC et une frange du PLR s’y sont opposés, doutant de son effet incitatif et craignant qu’elle ne pénalise les familles les plus modestes.

La taxe retournera à la population et aux entreprises. Près de la moitié pourra alimenter le fonds pour le climat, a répondu Roger Nordmann au nom de la commission. Et ceux qui limiteront leurs vols gagneront de l’argent.

Les vols privés seront aussi taxés, entre 500 et 5000 francs en fonction de la taille de l’appareil. Mais contrairement aux sénateurs, le National ne veut pas inclure les avions légers, les vols effectués à des fins de formation ainsi que les vols d’usine et le travail aérien.

Essence plus chère

Les voitures et les camions devront devenir plus écologiques. Dès 2025, les importateurs de véhicules émettant plus de 95 grammes de CO2 par kilomètre compenseront jusqu’à 90% au maximum de ces émissions et 20% au minimum par des mesures en Suisse. Le prix du litre d’essence renchérira en conséquence de 10 centimes au maximum jusqu’en 2024 et 12 centimes au maximum à partir de 2025.

Le trafic routier est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre en Suisse, a argumenté la ministre de l’environnement Simonetta Sommaruga. Malgré les prescriptions en vigueur depuis 2012, elles dépassent de 1% le niveau de 1990.

Quelques PLR et l’UDC auraient souhaité limiter la hausse à 8 ou 10 centimes. La taxe va pénaliser la population des campagnes qui a besoin de circuler en voiture, a fait valoir Mike Egger (UDC/SG). Le recours à des véhicules plus écologiques permettra de réduire les frais, a répondu Mme Sommaruga.

Mazout plus cher

Par 133 voix contre 59, le Conseil national a accepté d’augmenter la taxe CO2 sur le mazout. Actuellement plafonnée à 120 francs par tonnes de C02, elle sera relevée jusqu’à 210 francs.

Les entreprises prenant spontanément des engagements pour réduire leurs émissions de CO2 pourront être exemptées de la taxe. Contrairement au Conseil des Etats, la Chambre du peuple veut que toutes les entreprises puissent en profiter, indépendamment du montant de la charge financière en CO2. Les sénateurs avaient prévu d’abaisser le seuil actuel de 15’000 francs à 10’000 francs.

Deux tiers des recettes de la taxe seront rétrocédées directement à la population (via une ristourne sur les factures d’assurance maladie de base) et aux entreprises (via les caisses de compensation AVS). Le tiers restant (450 millions de francs au maximum) et 49% des recettes provenant de la taxe sur les billets d’avion seraient dédiés au fonds pour le climat auquel le National a donné son feu vert.

Nouveau fonds

Cet instrument propose des mesures d’assainissement des bâtiments, la promotion de ressources renouvelables, la protection contre les dégâts climatiques et le remplacement des chauffages à mazout ou électriques.

La nouvelle loi sur le CO2 comprendra les objectifs de l’Accord de Paris: une limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré et une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Au moins trois quarts des efforts seront effectués en Suisse.

Le National a également serré la vis concernant les bâtiments qui continuent d’utiliser des installations de chauffage au mazout. Il veut cependant introduire un délai transitoire de trois ans pour les cantons qui prennent déjà des mesures.

Le peuple aura le dernier mot. L’UDC a déjà averti soutenir le référendum. Le PLR a quant à lui déclaré en janvier 2021 qu’il soutient cette loi, comme de nombreuses associations économiques ou entreprises. La votation est prévue