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Vous envisagez de poser des capteurs solaires photovoltaïques ?

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Vous pensez un jour poser des capteurs photovoltaïques pour produire de l’électricité sur votre toit ? Ou dans votre jardin ? Vous étudiez un projet dans ce but ?

Quel que soit l’état de vos réflexions, n’hésitez pas à prendre contact avec nous par courriel.

Nous serions heureux de vous rencontrer pour évoquer avec vous les projets de notre réseau dans le domaine de l’énergie. Notamment car nous avons l’intention de promouvoir l’autoconsommation aussi au plan local, de faciliter les investissements des particuliers par des actions d’achats groupés, ou encore de créer une coopérative de producteurs locaux d’électricité afin de faciliter la commercialisation de vos surplus à des conditions plus intéressantes.

Prendre contact avec nous ne constitue pas un engagement particulier de votre part. Simplement, une occasion d’échanger avec des personnes intéressées par ces thématiques ici à Essertines-sur-Rolle ou dans les villages environnants.

 

Le Conseil fédéral met le cap sur la neutralité carbone dès 2050

Le Conseil fédéral met le cap sur la neutralité carbone dès 2050

La Suisse doit ramener à zéro net ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Le Conseil fédéral a adopté sa stratégie climatique à long terme. Elle se base sur la loi sur le CO2 révisée, combattue par référendum.

Lovée au coeur des Alpes, la Suisse souffre particulièrement du réchauffement climatique. Certaines années ont connu une hausse de plus de 2,5°C par rapport à la période préindustrielle. « C’est deux fois plus qu’au niveau mondial », a pointé Katrin Schneeberger, directrice de l’Office fédéral de l’environnement, jeudi devant la presse.

« Les dégâts du réchauffement climatique se voient déjà aujourd’hui », a complété la ministre de l’environnement Simonetta Sommaruga. Et de rappeler notamment l’approvisionnement en eau des vaches par hélicoptère lors de la dernière canicule. « La question n’est pas de savoir s’il faut agir, mais si l’on agit assez vite. »

Loi sur le CO2

Le Conseil fédéral a donc adopté mercredi une stratégie climatique à long terme pour atteindre ses objectifs, déjà connus depuis 2019. La loi sur le CO2 révisée, adoptée en automne par le Parlement, y joue un rôle central. Elle permettra de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre de la Suisse d’ici 2030 et pose les jalons en vue de la réalisation de l’objectif de zéro net pour 2050.

La stratégie fédérale ne propose pas de mesures concrètes. Elle indique seulement les domaines dans lesquels il faut agir en priorité, a précisé Simonetta Sommaruga. Elle montre aussi et surtout que l’objectif est non seulement nécessaire, mais réalisable et financièrement acceptable.

Bâtiments et transports en tête

Concrètement, la Suisse devrait pouvoir réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs des transports, du bâtiment et de l’industrie de près de 90% d’ici 2050. Les émissions des secteurs du bâtiment et des transports pourront être ramenées à zéro. Les carburants renouvelables et durables ainsi que les nouvelles technologies de propulsion utilisés dans l’aviation offrent eux aussi un potentiel de réduction des émissions.

Dans le secteur de l’industrie, les émissions liées à la consommation d’énergie pourront être presque totalement évitées. Le secteur de l’agriculture et de l’alimentation fait moins bonne figure. Le potentiel de diminution ne s’élève qu’à 40%.

Captage et stockage du CO2

En 2050, quelque 12 millions de tonnes d’équivalents-CO2 seront encore émises dans les secteurs de l’industrie, des déchets et de l’agriculture. Elles pourront être compensées grâce aux technologies de captage et de stockage de CO2 (CCS) et d’émission négative (NET).

Les CCS consistent à capter les émissions de CO2 des installations des secteurs de l’industrie et des déchets directement à la source. Les NET sont quant à elles utilisées lorsque les émissions ne peuvent pas être directement captées, notamment dans le secteur de l’agriculture. Elles permettent de retirer le CO2 de l’atmosphère et de le stocker durablement.

Economies en milliards de francs

La ministre de l’environnement a reconnu que les investissements nécessaires à la réalisation de l’objectif zéro émission d’ici 2050 sont coûteux. Quelque 109 milliards seront nécessaires. Le montant ne représente toutefois que 8% des 1400 milliards nécessaires pour les investissements dans le système énergétique sans objectif de réduction.

Ne rien faire serait plus coûteux à long terme, a également souligné Simonetta Sommaruga. « Plus on attend, plus les mesures seront coûteuses et difficiles ». Si la hausse de la température mondiale se poursuit, les coûts correspondront à 4% du PIB annuel de la Suisse en 2050, selon les études disponibles.

En revanche, si l’on parvient à limiter l’élévation de la température à 1,5°C, les coûts ne représenteraient plus que 1,5 % du PIB. Le bénéfice serait ainsi d’environ 2,5% du PIB, soit d’environ 20 à 30 milliards de francs. La hausse des coûts d’un réchauffement climatique non maîtrisé étant exponentielle, cet avantage s’accroît considérablement sur le long terme.

ats/jp

« Il faut arrêter cette machine infernale du réchauffement climatique »

« Il faut arrêter cette machine infernale du réchauffement climatique »

Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l’Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), craint que le dérèglement climatique ne rende inhabitable une part de plus en plus grande de la planète, à moins de contenir les émissions de gaz à effet de serre.

L’Organisation météorologique mondiale vient de classer 2020 comme l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées. Comment réagissez-vous ?

C’est d’autant plus remarquable et inquiétant que 2020 a été marquée par un fort La Niña [un refroidissement du Pacifique équatorial qui diminue la température globale de la planète]. Si on avait eu un El Niño comme en 2016 [le phénomène inverse], le réchauffement aurait été pire encore. Ce réchauffement s’accompagne d’événements climatiques extrêmes qui se multiplient. L’Arctique suffoque, les calottes glaciaires fondent, de même que les glaciers de montagne, qui sont souvent des réservoirs d’eau.

L’érosion des côtes se poursuit sous l’effet de l’élévation du niveau des mers, les inondations s’aggravent, facilitées par l’intensification des pluies. Ailleurs, ce sont des sécheresses, qui se cumulent parfois aux inondations, comme on peut le voir au Sahel.

L’humanité est au bord du précipice climatique. Cette crise aura des conséquences pour l’humanité et pour les écosystèmes bien plus graves que celles du Covid-19. On se demande ce qu’il faut pour que la situation soit enfin traitée avec l’urgence qu’elle mérite.

Des zones de la Terre seront-elles bientôt inhabitables ?

Le dérèglement climatique se traduit par une hausse de la température mais aussi de l’humidité – sous l’effet notamment de l’évaporation des océans. Cette combinaison met les organismes vivants sous pression, car notre transpiration, qui nous permet de nous réguler, a du mal à s’évaporer. Si l’humidité est par exemple de 55 %, une température de 45 °C peut être mortelle pour les humains en bonne santé en quelques heures.

Avec 70 % d’humidité, une température de 35 °C est déjà considérée comme extrêmement dangereuse. Dans les bassins du Gange et de l’Indus, où vit un cinquième de la population mondiale, 15 % des habitants connaissent aujourd’hui régulièrement ces conditions de vie dangereuses. Cette proportion augmenterait à 75 % d’ici à la fin du siècle dans un scénario d’émissions très élevées.

Le travail et la vie dehors vont devenir insupportables dans des régions de plus en plus vastes et une part de plus en plus grande de la planète sera inhabitable. Les animaux et les végétaux souffriront aussi énormément, ce qui affectera la production agricole. Si l’on n’arrête pas cette machine infernale, des centaines de millions de gens devront fuir leurs terres pour survivre. Les plus vulnérables, souvent les plus pauvres, seront les plus touchés mais les autres ne seront pas indéfiniment à l’abri.

A la fin du siècle, dans un scénario d’inaction contre le dérèglement climatique, près des deux tiers de la population européenne pourraient être affectés chaque année par des événements climatiques extrêmes, contre 5 % sur la période de référence 1981-2010. Le nombre moyen de décès annuels dus à des extrêmes climatiques en Europe pourrait passer de 3 000 aujourd’hui à environ 100 000 au milieu du siècle et 150 000 vers 2100, principalement à cause des vagues de chaleur.

Le réchauffement climatique est-il plus rapide qu’anticipé ?

Globalement, il n’y a pas vraiment de surprise. Dès 1979, le rapport Charney, commandé par la Maison Blanche à l’Académie nationale des sciences américaine, projetait un réchauffement de 1,5 à 4,5 °C pour un doublement de la concentration en CO2 dans l’atmosphère par rapport à l’ère préindustrielle. Or cette concentration est déjà passée de 280 ppm (parties par million) avant la révolution industrielle à 410 ppm aujourd’hui.

En 1990, le premier rapport du GIEC sonnait également l’alerte : il parlait d’un réchauffement moyen de 0,2 °C par décennie – que l’on a effectivement observé au cours des trois dernières décennies. Il évoquait également une élévation du niveau des mers de 20 cm à 110 cm de 1990 à 2100, et le dernier rapport sur les océans, publié en 2019, a largement confirmé ces chiffres. En revanche, les calottes glaciaires fondent plus vite que ce que l’on prévoyait, et cela rend plus probable une forte élévation du niveau de la mer.

Quelles incertitudes persistent ?

Il existe deux sources majeures d’incertitudes. La première réside dans la microphysique des nuages, qui n’est pas très bien connue et qui est très difficile à représenter dans des modèles globaux du climat dont la résolution spatiale n’est pas encore assez fine. Mais au-delà de la physique, l’incertitude dépend aussi de la volonté humaine, des décisions politiques, des priorités d’investissements et des choix technologiques. Personne ne peut prédire sur quelle trajectoire d’émissions on va se trouver à la fin du siècle.

La baisse inédite des émissions de CO2 en 2020 (7 %), liée au Covid, n’aura qu’un impact marginal sur le réchauffement. Pendant combien de temps faudrait-il diminuer les rejets carbonés avant que cela se répercute sur la température ?

Il faut d’abord réussir à stabiliser la concentration en CO2 dans l’atmosphère, qui ne cesse d’augmenter depuis la révolution industrielle. Pour cela, il ne faut pas émettre davantage de gaz à effet de serre que les puits naturels (forêts, sols, océans, etc.) peuvent en absorber.

Actuellement, on émet autour de 40 milliards de tonnes de CO2 chaque année, et les systèmes naturels en absorbent 20 milliards. On pourrait penser qu’il serait possible d’arrêter la hausse de la concentration en divisant par deux les émissions, ce qui prendrait dix ans à raison d’une baisse d’environ 7 % par an. Mais ce serait insuffisant, car la capacité des puits va diminuer à mesure que l’on baissera les émissions.

En plus de sortir complètement des énergies fossiles, il faut aussi arrêter la déforestation, replanter là où on peut le faire sans affecter la biodiversité, et réduire fortement les émissions des autres gaz à effet de serre, notamment le méthane. Même si on arrêtait brutalement toutes les émissions d’origine humaine, il faudrait attendre la fin du siècle pour commencer à observer une température inférieure à celle d’aujourd’hui, à cause de l’inertie du système climatique et de l’effet des émissions passées.

Alors que la température a été supérieure de 1,2 °C en 2020 par rapport à l’époque préindustrielle, est-il encore possible de maintenir le réchauffement à 1,5 °C comme le prévoit l’accord de Paris ?

Il y a une confusion concernant les objectifs de l’accord de Paris : cet accord vise à limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C et si possible à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. C’est un objectif absolu, pas un objectif pour 2100. Même si on dépasse 1,5 °C dans vingt ou trente ans, ce qui est une forte possibilité, cela a toujours du sens de viser cet objectif car on pourrait revenir sous ce seuil plus tard. D’un point de vue géophysique, il est possible de rester en dessous de 1,5 °C. Et comme l’a montré le rapport du GIEC de 2018, en dessous de 1,5 °C, les impacts sont beaucoup moins grands que pour 2 °C.

On peut encore éviter un réchauffement aux impacts insupportables pour la majorité de la population. On a le futur entre nos mains. La principale solution réside dans la décarbonation des économies : sortir du charbon, arrêter le déboisement, réduire notre consommation d’énergie, développer massivement les énergies renouvelables, réorienter les flux financiers. En plus, nous pourrions peut-être utiliser des techniques de géo-ingénierie, comme le captage et stockage de CO2, même si je reste très critique et prudent concernant ces technologies.

On a déjà réalisé des choses qui paraissaient impossibles auparavant, comme abolir l’esclavage ou aller sur la Lune. Je crois en l’inventivité humaine et en la capacité de mobilisation face au danger.

[Source : publié dans Le Monde du 15.01.2021]

2020, année la plus chaude à égalité avec 2016

2020, année la plus chaude à égalité avec 2016

En décembre, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait déjà que 2020 serait l’une des trois années les plus chaudes jamais observées. Le programme Copernicus, qui gère les satellites européens d’observation de la Terre, vient préciser le diagnostic. Son bilan: 2020 se range ex æquo avec 2016 pour ce qui est des températures globales. En Europe, c’est même l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Pourquoi on en parle. Vous avez l’impression de voir revenir la même actualité tous les quelques mois? Nous aussi. Le constat est sans appel: notre planète voit ses températures moyennes monter. Depuis 2011, elle a même connu sa décennie la plus chaude depuis le début des observations.

Un réchauffement hétérogène. Lorsqu’on dit que la planète est sur la trajectoire d’un réchauffement de +3°C d’ici la fin du siècle, on raisonne le plus souvent à l’échelle globale. Mais dans les faits, ce réchauffement est hétérogène, certaines zones géographiques voient leurs températures moyennes augmenter plus vite que d’autres. En Suisse, il est par exemple deux fois plus rapide que la moyenne mondiale.

  • A cet égard, 2020 marque pour le vieux continent un triste record: l’année a été 1,6°C plus chaude en Europe que sur la période de référence 1981-2010.

  • En Europe, l’hiver 2020 a même été 1,4°C plus chaud que l’hiver 2016.

  • Et ce n’est pas la région la plus durement touchée. A titre de comparaison, en Sibérie du nord et en Arctique, les températures moyennes annuelles sont même 6°C plus élevées que sur la période 1981-2010.

Des phénomènes météorologiques cycliques, tels qu’El Niño ou son pendant opposé La Niña peuvent aussi influencer les températures locales. 2016 était marqué par un fort épisode El Niño favorisant le réchauffement des eaux de surface. 2020, au contraire, a connu un épisode La Niña qui tend à faire diminuer les températures moyennes. Et malgré tout, 2020 a été, en moyenne, aussi chaude que 2016.

La concentration en CO2. En 2020, les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines ont certes légèrement décru en 2020 du fait de la pandémie. De quoi ralentir l’augmentation, mais cela reste insuffisant: la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint son maximum en mai 2020 avec 413 ppm (parties par million).

 

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Vincent-Henri Peuch, directeur du service de surveillance de l’atmosphère de Corpernicus, a indiqué dans un communiqué:

«La concentration en CO2 a moins augmenté en 2020 qu’en 2019, mais il ne faut pas s’en satisfaire trop vite. Jusqu’à nous atteignons la neutralité carbone, le CO2 va continuer de s’accumuler dans l’atmosphère, où il aggravera le changement climatique.»

Les autres signes à suivre. Symptôme le plus évident du réchauffement climatique, la hausse des températures n’est évidemment pas le seul. Fin 2020, l’OMM dévoilait un site de présentation des principaux indicateurs du changement climatique, et leur état en 2020.

  • Les niveaux de gaz à effet de serre, souvent décomptés en tonnes d’équivalent CO2, mais le CO2 n’est pas le seul: y figurent aussi le méthane CH4 ou le N2O.

  • La survenue d’événements climatiques extrêmes: feux de forêt, inondations, sécheresses, vagues de chaleur, vagues de froids, et tempêtes voire ouragans ou cyclones.

  • Les épisodes de vagues de chaleur océanique, qui causent des ravages en matière de biodiversité marine. Ce sont en effet les océans qui absorbent, à 90%, l’excédent de chaleur accumulé par la Terre.

  • Le niveau de la mer, qui croît en moyenne de 3mm par an.

  • La masse des glaciers sur Terre,

  • L’étendue saisonnière des mers de glace (par exemple en Antarctique et en Arctique),

  • Et enfin le niveau d’acidification des océans, conséquence directe de leur absorption d’une partie de l’excédent de CO2. Ce phénomène présente de grands risques pour les écosystèmes marins, par exemples les coraux.

[Source : heidi.news]

Coût de l’énergie solaire

Coût de l’énergie solaire

C’est en augmentant l’efficacité des panneaux solaires, qu’il est possible d’augmenter la production d’électricité d’un panneau. Une nouvelle version avec du pérovskite/silicone fait grimper le rendement de 17% à 29,15%.

En diminuant de 89% en 10 ans, l’électricité solaire est devenue la source d’électricité la plus abordable.