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Plan d’action biodiversité Vaud

Plan d’action biodiversité Vaud

Le canton de Vaud a décidé d’un plan d’action biodiversité. Il influence beaucoup de politiques publiques en lien avec l’envirionnement et le paysage.

Ce plan d’action, annoncé dans le Programme de législature 2017-2022, vise la période 2019-2030. Il est centré sur l’action des services de l’Etat. Comme le relève le Forum Biodiversité suisse, pour enrayer la perte constante de biodiversité, des efforts accrus sont nécessaires non seulement dans le domaine de la protection de la nature, mais aussi dans tous les secteurs touchant de près ou de loin à l’utilisation des ressources naturelles et à l’occupation du territoire.

Bien évidemment, ce plan d’action concerne aussi nos communes. Il est intéressant pour le moins de le parcourir et de s’en inspirer.

Par ailleurs, l’Etat de Vaud publie également sur son site la Boîte à outils pour les communes.

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Reporterre

Reporterre

Cet quotien très engagé traite les informations en lien avec l’environnement en général sous de nombreaux aspects. Libre de publicité, il ne vit que par ses lecteurs. Ses articles abordent l’actualité sous un angle journalistique assez original.

Même s’il est centré sur la France, il traite de problèmatiques générales qui nous concernent et également l’actualité d’autres pays.

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Terre & Nature

Terre & Nature

Cet hebdomadaire professionnel est destiné aux agriculteurs et viticulteurs. Mais il est aussi intéressant de consulter son site pour tous ceux qui sont intéressés par les questions touchant à l’agriculture.

Alors que Agri d’abord un public de professionnels, Terre & Nature s’adresse à un large public. Certes, il s’adresse aussi aux agriculteurs mais traite également des thèmes comme le jardinage, les ballades, les animaux, … Il présente notamment des vidéos très intéressantes, des podcasts et de nombreuses informations utiles à tous.

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Agri

Agri

Cet hebdomadaire professionnel est destiné aux agriculteurs et viticulteurs. Mais il est aussi intéressant de consulter son site pour tous ceux qui sont intéressés par les questions touchant à l’agriculture.

Alors que Terre & Nature ne vise pas d’abord un public de professionnels, Agri s’adresse clairement aux professionnels de la terre. Il présente cependant de nombreux dossiers accessibles même hors abonnement. Il vaut la peine de les consulter, même si vous n’êtes pas professionnel. De façon assez équilibrée, cette publication aborde autant l’agriculture conventionnelle que les pratiques relevant du bio ou de la permaculture.

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Le réchauffement est plus marqué en Suisse qu’en moyenne mondiale

Le réchauffement est plus marqué en Suisse qu’en moyenne mondiale

La température moyenne a gagné près de 2 degrés en Suisse depuis l’ère préindustrielle, selon un rapport publié lundi. Et sans des mesures contre le réchauffement, elle pourrait encore bondir de 4,8 à 6,9 degrés d’ici 2100, avec de multiples conséquences préoccupantes.

Le rapport « Changements climatiques en Suisse – Indicateurs des causes, des effets et des mesures » de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) fait le point sur le réchauffement. Il constate que la hausse moyenne de température en Suisse est deux fois plus élevée que la moyenne mondiale. Les conséquences, elles, se manifestent par des vagues de chaleur plus fréquentes et un fort impact sur la nature et la santé humaine.

Les cinq années les plus chaudes de la série de mesures dont on dispose (1864-2019) ont toutes été enregistrées après 2010.

Encore et toujours le CO2

Le réchauffement climatique mondial est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre libérées par les activités humaines, rappelle le document. En Suisse, les émissions de CO2 ont été multipliées par six entre 1900 et 2018. Elles ont légèrement diminué depuis 2005 et s’élevaient à 46,4 millions de tonnes d’équivalents CO2 en 2018. Mais cette valeur n’inclut pas l’impact global de la consommation suisse. En 2015, environ 70% des émissions de gaz à effet de serre ont été générées à l’étranger.

Les changements climatiques sont particulièrement visibles sur les glaciers, qui reculent depuis plus de 100 ans. Ces dix dernières années, ils ont perdu tous les ans 2% de leur masse. Il est probable que d’ici la fin de ce siècle, il ne restera plus que de rares vestiges de glaciers dans l’espace alpin.

La température des lacs et des cours d’eau suisses augmente également. Dès que l’eau dépasse les 25 degrés, certaines espèces de poissons comme les ombres et les truites de rivière sont en danger. Les vagues de chaleur des étés de 2003, de 2015 et de 2018 ont entraîné la mort de nombreux spécimens.

Toujours plus de printemps précoces

Le monde végétal est lui aussi soumis à forte pression. Dans tout le pays, des espèces telles que le cerisier bourgeonnent de plus en plus tôt, et sont plus vulnérables aux gelées tardives. En Suisse, entre 1951 et 2019, un début de printemps « très précoce » a été enregistré pour neuf années, dont sept depuis 1990.

Les vagues de chaleur, toujours plus fréquentes, ont un impact direct sur la santé humaine. Durant la canicule de 2003, 975 décès supplémentaires ont été enregistrés en Suisse entre juin et août. Une surmortalité a également été observée lors des canicules de 2015 et de 2018, cependant moins forte qu’en 2003.

Scénario pessimiste et scénario optimiste

Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre poursuivent leur hausse, la température moyenne en Suisse pourrait augmenter, d’ici à 2100, de 4,8 à 6,9 degrés par rapport à l’ère préindustrielle, selon le rapport. D’après ce scénario pessimiste, les précipitations estivales moyennes pourraient diminuer de 25% d’ici au milieu du 21e siècle et jusqu’à 40% d’ici la fin du siècle.

Mais avec des mesures efficaces de protection du climat, le réchauffement moyen pourrait être contenu entre 2,1 et 3,4 degrés. Cela permettrait d’éviter près de la moitié des conséquences possibles liées au climat en Suisse d’ici à 2060 et près des deux tiers d’ici à 2100.